les poilus de la famille
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Albert Dhelemmes Né le 3 septembre 1886 à Tourcoing (Nord)
(Grand-père maternel de Maman)

Soldat au 362ième Régiment d'Infanterie (RI)

Tué à l'ennemi le 1er septembre 1914 à Dannevoux dans la Meuse

"Le régiment arriva à Verdun le 6 août et cantonna jusqu'au 1er septembre dans les environs.
Le régiment attaqua ce jour-là le bois de Septsarges, à l'ouest de Dannevoux..."

Extrait du livret militaire

Site relatant l'histoire du 362ième RI

Albert Dhelemmes
   
Edmond Richard Né le 25 juin 1884 à Verneuil sur Avre (Eure-27)
(Grand-père maternel de Papa) Soldat au 2ème régiment de zouaves, 8ème compagnie.
Edmond Richard
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Mort le 6 mai 1915 de ses blessures (amputation de la jambe gauche)

au chateau de Bonnétable (Sarthe) transformé en hôpital militaire.

Extrait du livret militaire

   
Charles Bibard
(Grand-père paternel de Papa)
Né le 24 Juin 1885 aux Sables d'Olonne (Vendée-85)
Charles Bibard
Campagne contre l'Allemagne : du 4 août 1914 au 10 mars 1919 Blessé d'un éclat d'obus à la tête le 20 août 1914 au combat d'Oriocourt (Lorraine).

"Fait prisonnier s'est évadé après 43 mois de captivité, faisant preuve d'un grand courage dans la traversée de la frontière suisse, gardée par de nombreuses sentinelles et patrouilles."

Croix de guerre avec étoile de bronze.
Sergent.

Décédé le 5 mai 1977 à La Rochelle.
Croix de guerre
 
le feu _ bleu horizon _ Attaque aux gaz          
Le feu !
 
Les photos de cette époque sont presque toujours en noir et blanc, voilà le fameux bleu "horizon"..
 
Attaque aux gaz vue d'avion..
         
                   
cimetiere en Argonne
         
Cimetière en Argonne...
         
           

« Le poilu, c'est celui que tout le monde admire, mais dont on s'écarte lorsqu'on le voit monter dans un train, rentrer dans un café, dans un restaurant, dans un magasin, de peur que ses brodequins amochent les bottines, que ses effets maculent les vestons à la dernière coupe, que ses gestes effleurent les robes cloches, que ses paroles soient trop crues. C'est celui que les officiers d'administration font saluer. C'est celui à qui l'on impose dans les hôpitaux une discipline dont les embusqués sont exempts. Le poilu, c'est celui dont personne à l'arrière ne connaît la vie véritable, pas même les journalistes qui l'exaltent, pas même les députés qui voyagent dans les quartiers généraux. »

Edmond Vittet, 1916, Paroles de poilus